Poursuivant leur rêve de transformation numérique, les PDG des entreprises de tous les secteurs d'activité s'appuient sur leurs experts en technologie pour tenter d'égaler la vitesse à laquelle les géants du Web et les startups « licorne » innovent, s'imposent et évoluent, bouleversant tout sur leur passage. Et le moteur de cette transformation numérique n'est autre que les données - mais seulement les données pertinentes. Les entreprises continuent d'en accumuler dans l'espoir de pouvoir, un jour, en tirer parti.
Comme décrit dans une récente étude, cette accumulation forme ce que nous appelons un « Databerg », autrement dit un gigantesque iceberg dont la partie invisible est composée de 54 % de données obscures non structurées et de 32 % de données inutiles, et la partie visible d'à peine 17 % de données stratégiques. Les données ROT, telles que nous les qualifions, englobent les données redondantes (dupliquées), les données obsolètes (qui n'ont plus d'intérêt) et les données inutiles (qui ne présentent que peu, voire aucune valeur stratégique). D'après l'enquête, la gestion et le stockage inutile des données ROT non vérifiées pourraient coûter aux entreprises de la zone EMEA près de 800 milliards d'euros d'ici 2020. Ainsi, une structure de taille moyenne possédant 1 000 To de données dépenserait environ 580 millions d'euros par an.
Ces sommes sont rarement identifiées comme un montant unique, car elles sont dispersées sur tous les centres de coût et se fondent dans les dépenses d'investissement et d'exploitation. Mais si un poste individuel était consacré à ces données dans le rapport du directeur financier, des mesures seraient probablement envisagées pour faire face aux dépenses inutiles qu'elles représentent mais aussi à l'occupation potentiellement dangereuse qu'elles impliquent pour l'espace de stockage. L'impact sur l'environnement et les répercussions de la gestion de ce stockage inutile sur le budget sont également à prendre en considération.
Si personne n'a pu prévoir l'explosion des données au cours des dernières années, l'univers numérique devrait atteindre, d'après IDC, une taille inconcevable de 44 Zo d'ici 2020 en raison de la multiplication des équipements et des utilisateurs connectés. Les responsables informatiques, dont les budgets n'ont au mieux pas bougé, subissent donc des pressions extrêmement fortes – la plupart du temps, les DSI parviennent simplement à maintenir « les voyants au vert ». Pensant à tort que le stockage est peu coûteux, ils continuent d'étendre la capacité sans trop réfléchir aux coûts de gestion de ces vastes quantités d'information. Séduites par le mythe du « stockage gratuit », les entreprises pensent qu'elles n'ont pas besoin de se préoccuper de l'endroit où résident leurs données sachant qu'elles peuvent utiliser librement des applications et espaces de stockage en mode cloud.
Avec la réforme GDPR et les changements autour de l'accord Safe Harbor qui se profilent à l'horizon, les entreprises européennes peuvent difficilement se permettre d'accumuler des données inutiles et potentiellement non conformes. En 2016, les leaders technologiques vont devoir gagner en visibilité, prendre les mesures qui s'imposent et apprendre à contrôler le Databerg.
L'objectif est de minimiser les données ROT en les supprimant régulièrement et en toute sécurité. Il est essentiel d'utiliser des technologies adéquates pour identifier les données obscures et éliminer les risques de non-conformité dont les retombées sur la réputation des marques pourraient être désastreuses, tout en collectant des informations susceptibles de posséder une valeur cachée. Ces données stratégiques peuvent être transformées en précieuses informations, et offrir, au final, un avantage concurrentiel. À l'inverse, les données ROT ne sont qu'une source de coûts pour les entreprises britanniques. Halte aux données ROT : voilà le mot d'ordre que doivent suivre les DSI en 2016.
Comme décrit dans une récente étude, cette accumulation forme ce que nous appelons un « Databerg », autrement dit un gigantesque iceberg dont la partie invisible est composée de 54 % de données obscures non structurées et de 32 % de données inutiles, et la partie visible d'à peine 17 % de données stratégiques. Les données ROT, telles que nous les qualifions, englobent les données redondantes (dupliquées), les données obsolètes (qui n'ont plus d'intérêt) et les données inutiles (qui ne présentent que peu, voire aucune valeur stratégique). D'après l'enquête, la gestion et le stockage inutile des données ROT non vérifiées pourraient coûter aux entreprises de la zone EMEA près de 800 milliards d'euros d'ici 2020. Ainsi, une structure de taille moyenne possédant 1 000 To de données dépenserait environ 580 millions d'euros par an.
Ces sommes sont rarement identifiées comme un montant unique, car elles sont dispersées sur tous les centres de coût et se fondent dans les dépenses d'investissement et d'exploitation. Mais si un poste individuel était consacré à ces données dans le rapport du directeur financier, des mesures seraient probablement envisagées pour faire face aux dépenses inutiles qu'elles représentent mais aussi à l'occupation potentiellement dangereuse qu'elles impliquent pour l'espace de stockage. L'impact sur l'environnement et les répercussions de la gestion de ce stockage inutile sur le budget sont également à prendre en considération.
Si personne n'a pu prévoir l'explosion des données au cours des dernières années, l'univers numérique devrait atteindre, d'après IDC, une taille inconcevable de 44 Zo d'ici 2020 en raison de la multiplication des équipements et des utilisateurs connectés. Les responsables informatiques, dont les budgets n'ont au mieux pas bougé, subissent donc des pressions extrêmement fortes – la plupart du temps, les DSI parviennent simplement à maintenir « les voyants au vert ». Pensant à tort que le stockage est peu coûteux, ils continuent d'étendre la capacité sans trop réfléchir aux coûts de gestion de ces vastes quantités d'information. Séduites par le mythe du « stockage gratuit », les entreprises pensent qu'elles n'ont pas besoin de se préoccuper de l'endroit où résident leurs données sachant qu'elles peuvent utiliser librement des applications et espaces de stockage en mode cloud.
Avec la réforme GDPR et les changements autour de l'accord Safe Harbor qui se profilent à l'horizon, les entreprises européennes peuvent difficilement se permettre d'accumuler des données inutiles et potentiellement non conformes. En 2016, les leaders technologiques vont devoir gagner en visibilité, prendre les mesures qui s'imposent et apprendre à contrôler le Databerg.
L'objectif est de minimiser les données ROT en les supprimant régulièrement et en toute sécurité. Il est essentiel d'utiliser des technologies adéquates pour identifier les données obscures et éliminer les risques de non-conformité dont les retombées sur la réputation des marques pourraient être désastreuses, tout en collectant des informations susceptibles de posséder une valeur cachée. Ces données stratégiques peuvent être transformées en précieuses informations, et offrir, au final, un avantage concurrentiel. À l'inverse, les données ROT ne sont qu'une source de coûts pour les entreprises britanniques. Halte aux données ROT : voilà le mot d'ordre que doivent suivre les DSI en 2016.
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